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Le sommelier Nicolas Quinto et la chef Arianne Faucher (à gauche), désormais à la barre du Baumier bar à vin dans les Laurentides, le propriétaire de l’Épicurieux Dominic Tougas et la cheffe Fanny Ducharme se retrouvent tous parmi les finalistes des Lauriers.

Iris Gagnon-Paradis

IRIS GAGNON-PARADIS
LA PRESSE

C’est ce matin que les Lauriers de la gastronomie québécoise ont dévoilé les finalistes de l’édition 2021 lors d’un évènement virtuel animé par Christine Plante, fondatrice et directrice de l’évènement.

En décembre 2019, les Lauriers de la gastronomie québécoise annonçaient le lancement de leur troisième édition, leur jury et même de nouvelles catégories. En mars 2020, en pleine pandémie mondiale, l’organisation a dû se résoudre reporter le gala qui devait avoir lieu fin avril. Au final, cette troisième édition, n’aura jamais eu lieu.

PHOTO ANDRE PICHETTE, PHOTO ; ANDRE PICHETTE

Christine Plante, fondatrice et directrice générale des Lauriers.

« L’an dernier à pareille date on était sous le choc. Les Lauriers n’ont pas été épargnés par la pandémie et on a sauté une année. On a décidé, à l’aube de 2021, de revenir. L’industrie a besoin de se rassembler. Quand ça va moins bien, c’est encore plus important d’être ensemble et de se soutenir.  » – Christine Plante, fondatrice et DG des Lauriers

En janvier, les fourneaux ont été rallumés pour une édition particulière, sous la thématique de la relance de l’industrie. L’organisation a invité le jury, présidé cette année par la sommelière et chroniqueuse Véronique Rivest, et la brigade, qui réunit quelque 5000 professionnels de l’industrie, à voter pour des ambassadeurs de cette relance, dans 17 catégories.

De Val-David à Percé

Les finalistes, déterminés à 50 % par les votes de la brigade et à 50 % par ceux du jury, viennent de plusieurs horizons. On y souligne le travail de chefs, artisans et entrepreneurs, certains plus établis, d’autres issus de la relève, à Montréal mais aussi dans la ville de Québec ainsi que dans plusieurs régions de la province.

La région des Laurentides se démarque avec deux restaurants de la région – L’Épicurieux, à Val-David, et La Belle Histoire, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson – figurant parmi les finalistes pour la catégorie «Restaurant de l’année». ARVI et Battuto (Québec), Côté Est (Kamouraska) et les institutions montréalaises Candide, Casgrain BBQ/Vin Mon Lapin, Île Flottante, Mastard et Montréal Plaza complètent la liste.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Le restaurant La Belle Histoire est nommé dans la catégorie Restaurant de l’année. Sa copropriétaire, Sophie Allaire, est finaliste dans les catégories Sommelier. e de l’année et Prix du meilleur service.

Sophie Allaire, de La Belle Histoire, est nommée deux fois, dans les catégories «Sommelier.e de l’année» et «Prix du meilleur service». Fanny Ducharme, chef au restaurant L’Épicurieux, ainsi que le duo composé d’Arianne Faucher et Nicolas Quinto, qui officiaient autrefois à L’Épicurieux et derrière le nouveau Baumier Bar à vin, à Piedmont, sont nommés dans «Révélation.s de l’année», aux côtés d’Anita Feng (J’ai Feng), Christophe Mamelonet (La Maison du pêcheur, Percé) et Menu Extra, composé du sommelier Alexis Demers, de Martin C. Pariseau et des chefs Camillo Nacimento-Lapointe et Francis Blais.

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Menu Extra est finaliste dans deux catégories : Révélation et Chef.fe. s de l’année.

Les chefs de Menu Extra se retrouvent aussi dans la prestigieuse catégorie de «Chef.fe.s de l’année», aux côtés de Colombe St-Pierre (Chez St-Pierre), Charles-Antoine Crête (Montréal Plaza), Dyan Solomon (Foxy, Olive+Gourmando, Un Po Di Piu), Fisun Ercan (Bika Ferme & Cuisine), Graziella Battista (Graziella), John Winter Russell (Candide), Julien Masia (ARVI), Marc Olivier Frappier (Vin Mon Lapin) et Vincent Dion-Lavallée (La Cabane d’à côté).

Nouvelle catégorie

La nouvelle catégorie «Brasseur, vigneron ou producteur.s de boissons de l’année» met en lumière le travail de cinq finalistes qui œuvrent au sein des entreprises Brasserie Auval, Menaud, Ferme Apicole Desrochers D., Cirka Distilleries et Domaine du Nival.

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Fernande Ouellet, de Rusé Comme Un Canard, est finaliste dans la catégorie «Producteur.trice.s de l’année».

L’autonomie alimentaire a été un sujet très présent depuis un an. La catégorie «Producteur.trice.s de l’année» nomme Antoine Nicolas (Un Océan de Saveurs), Fernande Ouellet (Rusé Comme Un Canard), Jean-Martin Fortier (La Ferme des Quatre-Temps), Lysiane Roy Maheu et Dominique Lynch-Gauthier (Blanc de gris) et de Vicky Vaillancourt (O’Citrus). Celle d’«Artisan.e.s de l’année» souligne le travail des artisans derrière les entreprises Couleur Chocolat, Lecavalier Petrone, Fou du Cochon, Pascal le boucher et Aliments Viens.

Les autres catégories sont les suivantes : «Chef pâtissier», «Boulanger», «Sommelier», «Mixologue», «Prix du meilleur service», «Producteur», «Artisan», «Entreprise ou initiative de l’année», «Évènement de l’année», «Prix du rayonnement de la culture culinaire» et «Prix du tourisme gastronomique». Consultez le site des Lauriers pour tous les détails.

Le vote afin de déterminer les gagnants se tiendra jusqu’au 12 avril. Les lauréats seront dévoilés le 24 mai, lors d’un gala virtuel en studio, gratuit et ouvert à tous, animé par Christian Bégin. L’organisation prévoit faire des petits rassemblements dans des restaurants, aux quatre coins du Québec, selon les directives sanitaires qui seront en vigueur à ce moment. Les détails seront dévoilés début mai.

2021-03-28T10:17:13-04:00

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